La notion d’ésotérisme est l’objet des approches croisées. Il y a, par exemple, les études culturelles et l’analyse en psychologie sociale. Tout ça dans le but d’expliciter son sens et aussi de montrer l’actualité immergée dans le contexte de laïcisation avancée. Mais, y a-t-il une distinction entre ésotérisme et spiritualité ? Ou, sont-ils nuancés ?
Qu’est-ce que l’ésotérisme ?
Venant du grec esôteros, l’ésotérisme signifie « se tourner vers soi-même ». Durant la période de l’Antiquité grecque, ce mot était utilisé pour invoquer des pratiques et des enseignements spirituels et mystérieux. Parmi les plus renommés actuellement, on peut particulièrement citer la lithothérapie, l’astrologie, la chiromancie et même la cartomancie. A partir des schémas qui constituant l’imaginaire, il s’agit de déchiffrer l’épanouissement d’une culture formellement ésotérique. On met en tension ces cultures minoritaires avec celle qui est dominante et puis on tentera de chercher ses potentialités politiques et sociales. L’ésotérisme lui-même renvoie à l’exercice des sciences occultes et des para-sciences invitant à l’introspection. Ces disciplines s’attachent sur l’analyse et le décryptage des signes naturels tels que la lecture d’une pierre, le décryptage des cartes...
Historique sur le féminisme et l’ésotérisme
Les débats sur l’ésotérisme se développent de temps en temps à travers la presse et notamment dans les médias destinés spécialement aux femmes. C’est une exaltation confirmée par une étude procédée par l’IFOP. On aborde le débat sur l’ésotérisme en observant des images et des faits le définissant afin de tenter de disposer ou de poser les composants d’une culture. Ce rattachement par la culture donne l’avantage d’observer un matériau étrange vis-à-vis d’un angle pluridisciplinaire comme le point de vue historique ou des phénomènes religieux. Pour bien en discerner le sens, il est bien adéquat de faire une observation assez brève sur l’histoire d’un concept relatif aux contours variables. La première occasion du mot « ésotérisme» remonte en 1828. Elle naît sous la mémoire écrite d’un certain Jacques Matter. Ce dernier qualifiait les doctrines rattachées au gnosticisme chrétien. Son sens est toutefois très évasif.
La notion de spiritualité
Le concept de spiritualité comporte actuellement des définitions différentes suivant la concordance de son utilisation. Elle se rattache classiquement à la religion dans l’expectative de l'être humain en accointance avec un Être Supérieur et le salut de son âme. Elle désigne aussi la recherche de sens, de libération, d'espoir ou même les démarches qui s'y associent telles que les initiations, les rituels, ou le développement personnel. Elle peut autant se comprendre telle dissociée de la croyance en Dieu, jusqu'à susciter ce qu’on appelle « spiritualité sans dieu ». Elle désigne souvent une allure esthétique dans la littérature.